Moussa Magassa

Les femmes, un mystère difficile à percer surtout en période de fête

Je l’avoue « les femmes », c’est difficile à cerner et complexe à appréhender pour un esprit cartésien. Qu’à cela ne tienne il est impossible de vivre sans elles.

Franchement, elles sont une belle énigme et parfois l’on se demande si ce n’est pas mieux de vivre éternellement célibataire.

Un salon de coiffure bondée de cliente. Photo web
Un salon de coiffure bondé de clientes. Photo web

Bref revenons à nos moutons, en ces périodes de fêtes à Bamako, ce qui attire l’attention, c’est bien logiquement les femmes. Le mois béni du ramadan en a tant fait avec son cortège de prohibitions et d’interdits, il est donc temps que reprennent les vieilles habitudes.

Alors que l’incertitude rôde autour du jour exact de la fête de ramadan comme il en est chaque année, les jeunes Bamakoises se consacrent aux petits soins de leur féminité.  Les mèches qui une semaine avant le mois de jeûne s’étaient envolées repoussent de plus belle comme des champignons sur les têtes. Les faux ongles et les faux cils ornent déjà les doigts et les paupières.

Autant de signes qui indiquent que les boîtes de nuit et les restaurants connaitront un succès fou sans parler des chambres d’hôtel. Il règne une atmosphère particulière. Les retenues dont les uns et les autres ont fait preuve durant ce mois seront largement compensées par des excès.

« Les décolletés et les minijupes sont déjà prêts pour la cause » m’a dit un camarade. Et devant mon air surpris il ajoute : « Mais oui, après le carême, c’est la vie mon frère. »

Bien qu’étonnant, c’est cela réalité et le dilemme du ramadan. Un mois perçu comme une entrave aux envies les plus inavouées.

Quoi qu’on dise ou qu’on fasse le commun des mortels ne vit que pour les mondanités, en l’occurrence les jeunes filles de Bamako.

Moussa Magassa


L’université de Bamako au bord de l’abîme avec l’AEEM…

C’est repartit encore une fois, la faculté des sciences juridiques et politiques de Bamako souffre de perdition comme c’est malheureusement le cas les années précédentes.  Les mauvaises habitudes reprennent de plus belle le cours d’une université dont la popularité semble perdre de plus en plus en estime. A titre de rappel, Ce n’est plus un secret pour personne que ce sont les membres de l’administration ainsi que ceux  de l’AEEM qui y font la loi et ce depuis déjà belle lurette.

Symbole de l'université de Bamako. Photo web
Symbole de l’université de Bamako. Photo web

Lorsque nous avons écrit pour dénoncer l’exploitation flagrante dont faisait objet les récipiendaires de la bourse il y a un mois de cela, des mesures ont été prise par les autorités afin d’y mettre un terme. Ce fut de façon temporelle malheureusement. Une autre méthode sortit du sac des bourreaux  est à l’ordre du jour. Comme chaque année en effet, les étudiants de la première année sont appelés à retirer leur carte bancaire afin de pouvoir bénéficier au moment opportun des avantages de la somme fatidique. Les autorités en prenant cette mesure pensaient pouvoir lutter contre l’énorme inconduite des membres de l’AEEM d’une part, et alléger la souffrance des étudiants dans cette quête d’autre part.

Ce fut une fois encore, une prêche dans le désert car les membres de l’AEEM en complicité avec l’administration finissent toujours par trouver le moyen d’atteindre leur objectif, aussi malencontreux que cela puisse être. Le plus déplorable c’est que ces gens arrivent toujours à plier à leur sordide cause tous les agents de la force publique déployés au sein de l’université dont la mission première est de préserver l’ordre publique. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, il aura fallu tout simplement d’acheter leur silence fouettée d’une belle inertie à travers un pourcentage prélevé illégalement sur la trouvaille de ces jeunes au destin hypothéqué.

Actuellement sur la colline du savoir, les membres de l’AEEM de façon flagrante exigent une somme comprise entre 1000 et 2000 FCFA à tout étudiant venu pour le retrait de sa carte bancaire. Cette somme dit- on symbolise le laisser- passer. Une centaine environs d’étudiants sont appelées chaque jour à retirer ladite carte au moyen du paiement de cette somme qui est désormais un droit ou dois je dis une obligation…

Moussa Magassa


Une journée, un choix : L’anecdote d’un voyage sans serieux…

Chaque année comme à l’accoutumé après les examens de la Fac, le plaisir d’un retour au bercail anime tout étudiant. Certains à l’intérieur du Mali et d’autres à l’extérieur se déplacent avec la joie de retrouver sa famille.

C’est cela le propre de tout voyage. Se déplacer constamment, découvrir de nouvelle horizon, se conformer à d’autres civilisations permet d’enrichir et d’améliorer les rapports humains. Comme la musique, il faut voyager au risque de n’avoir du monde une perception étriquée.

sikaso
Symbole explicite de la région de Sikasso. Photo web

Encore si votre voyage se passe dans de meilleures conditions ou mieux un voyage dépourvu de toute difficulté. En un mot, un voyage déroulé en toute quiétude. J’avoue cependant, que j’avais un penchant pour les voyages. Mais plus maintenant, depuis ce fameux voyage de calvaire que je suis sur le point d’étaler.

Nous sommes le mercredi 18 août 2012. J’ai choisi ce jour pour rentrer en Côte d’Ivoire, deux jours après les examens de fin années. Toute la matinée durant je me suis occupé de mes bagages. Inquiet de ne pas avoir de problème avec les autorités douanières je décide d’apporter moins de vêtement que prévus.

Les droits douaniers sont d’une convoitise purement insensée qu’ils font objet d’une constante taxation à vous couper le souffle. De telle sorte qu’aucune différence n’est faite entre les objets à usage personnel et ceux destinés à la commercialisation.

Il est 16 heures, temps de m’en aller. Après les salutations et les accolades à ne point finis, je pus enfin grimper à l’arrière d’une moto d’un ami qui avait accepté de m’accompagner à la gare. Un choix plutôt meilleur que l’emprunt d’un taxi quant à la somme qu’à l’embouteillage  monstrueux sur les voies de Bamako à cette heure de l’après-midi.

Nous sommes à 500 mètres de la gare routière. Arrêté au feu rouge, je donne libre court à ma curiosité et j’aperçus un jeune homme s’approcher vers le long file d’attente que nous formions au feu. Attiré certainement par mon sac à dos, il s’approcha de plus belle et me demanda sur ces termes : bonjour grand frère ! Où est ce que vous allez ? Abidjan, Dakar, Mauritanie… Nous avons des cars prêts à prendre le chemin dans quelques minutes tu sais. Je ne lui accordais aucune attention cependant car des jeunes comme ça on en trouve dans toutes les gares de Bamako. Téméraire qu’il était, il entreprit  de suivre notre moto dans une course dangereuse sans grande considération des véhicules qui rentraient et sortaient de la gare. Il continuait toujours à me parler tout en courant, alors je lui répondis : Oui je vais à Abidjan mais j’ai choisi la compagnie SITO pour mon voyage. Il affichait maintenant une mine déçue mais comme s’il me connaissait vraiment, il usa d’une des formules à laquelle je ne pus résister. Tu sais grand frère nous faisons cela espérant trouver de quoi survivre car c’est toujours mieux que de voler.

Je décidai ainsi de le suivre, le véhicule était comme il l’avait dit sur le point de partir. Après avoir réglé les frais de voyage, je me précipitai à l’intérieur du car pour me trouver une place.

C’est là que commence mon calvaire, transformant le voyage en une atmosphère infernale.

Quelques places s’offraient à moi à l’arrière du car. Je me dirigeai vers quelques-unes sans grande conviction. Je finis par opter pour le siège à ma droite avec pour voisine une jeune fille assez charmante du nom de Djelika Diakité à la peau sous l’influence de produit cosmétique.

Vite ! Vite ! L’inconfort et une sensation glaciale me retire soudainement des fauteuils sur lesquels je m’étais effondré. Le car venait de faire l’objet d’un lavage effectif. Après quelques heures de réticence, je finis par m’affaisser sous la pression de mes jambes. J’eus à cet effet, le pantalon imbibé d’eau jusqu’au caleçon, ce dont j’endurai jusqu’à Sikasso.

Je dois rappeler que les frais de voyage que j’avais déjà réglé était censé me conduire jusqu’à Bouaké (une ville du centre de la cote d’ivoire). Ce qui n’en fit rien à ma grande surprise. Nous fûmes conduire à Sikasso (2è région du Mali) à une autre gare où nous devrions échanger les billets parce que m’avait on dit, le car dans lequel nous avions quittés Bamako ne s’arrêtait qu’à Sikasso. Ce qui était en contradiction avec le contrat de voyage signé à Bamako.

Quelques instants plus tard je fus appeler à me rendre dans la salle où se trouvait le responsable des billets. Sur sa demande je lui présentai mon billet qu’il échangea aussi tôt. Que ne fût mon indignation lorsqu’il m’affirma que pour pouvoir continuer mon voyage il me faudra verser la somme de 3000 FCFA. Ce à quoi je m’opposai farouchement. Après un échange fort contradictoire je sorti de  sa salle.  

Sous le hangar de la dite gare s’est amassée une marée d’homme qui selon les informations attendait là depuis plus d’une semaine déjà. Les voyageurs à court d’argent  vendaient leurs objets personnels pour pouvoir assurer le repas vital. Ces objets étaient aussitôt rachetés par des jeunes gens de mèche avec nos bourreaux à des prix dérisoires. Ils passèrent leur nuit sur ce site infecté de moustique et d’autres insectes répugnants, et tout cela sur les regards impitoyables des responsables qui ne vivent que pour l’argent. Le lendemain qui a suivi mon altercation avec l’un des responsables ainsi que les deux jours d’après nous les passions également  à la gare en dépit de toutes les tentatives de négociation auxquelles j’ai dû fais recours.

Le matin de notre quatrième nuit j’entrepris de rassembler le maximum de personne possible à ma cause qui n’était rien qu’une révolte logique. Malheureusement, pas plus que trois jeunes gens acceptèrent de se battre pour leur droit. Ainsi, nous nous rendions au centre de police la plus proche où je pus convaincre l’autorité chargé de mission publique de mettre une fin à cette exploitation. Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes sur les lieux. Dans le bureau du responsable, régnait une atmosphère de conflit d’idée ; une situation que je ne  pus comprendre toute suite. Car, le policier était censé défendre les opprimés et combattre les oppresseurs et non leur négocié. Cependant, moi et les trois jeunes hommes qui  acceptèrent de m’accompagner trouvions gain de cause. Nous quittâmes la gare une heure après le départ du commissaire de police.

Un voyage qui s’est sans doute transformé en un cauchemar auquel pensé est une véritable révolte.

 MOUSSA MAGASSA  


Quand l’examen du baccalauréat devient de la comédie, c’est toute une élite qui va à la dérive

Il n’est ignoré de personne l’actualité qui prévaut au Mali dans le domaine de l’éducation quant aux différents examens scolaires de fin d’année. Les examens de Bac qui ont débuté le mardi 10 juin 2014 sur toute l’étendue du territoire national a semblerait –il avoir fait objet d’une convoitise  malhonnête pour certains parents qui voudront coûte que coûte voir leurs progénitures devenus bacheliers à la fin de ces examens.

Quoi de plus étonnant, quand on sait que les bourses d’étude sont extirpées aux plus méritants pour les caprices d’un autre dont les parents ne mesurent l’importance de la vie qu’à la concurrence du pouvoir de l’argent. Et bien après la dérive de l’armée malienne conduit implacablement dans la gueule du loup par des dirigeants à la veulerie abjecte, place aux examens et concours de fin d’année de récolter les impacts d’une gouvernance en souffrance. D’abord, ce fut les examens du DEF qui ont reçu la fâcheuse réputation d’être portés au fronton  du ministère de l’éducation malienne comme un examen exempte de tout sérieux. Maintenant c’est le tour aux examens de baccalauréat d’agiter de plus belle le ridicule de la situation dans une scène à la fois comique et dramatique.

Des candidats à l'attente de la reprise des examens. Photo web
Des candidats à l’attente de la reprise des examens. Photo web

Le mardi de l’examen du Bac, les épreuves prévues pour 8h du matin ne commencèrent que 2h ou 3h plus tard selon les établissements. Pour faute, les sujets d’examens bien qu’étant sous scellés à leur arrivée étaient déjà en la possession de bon nombre d’élèves qui semblerait-il avaient déjà fait le tour entres les mains des candidats la veille. Il faut cependant préciser que selon nos sources à l’intérieur du Mali, seulement la capitale bamakoise était confrontée à ce problème.

Le même scenario a été noté en ce second jour des examens où dans quelques centres à Bamako les sujets sont remis aux candidats qui ensuite leur est retiré parce que nos soit disant « administrateurs » se sont rendus compte d’une éventuelle fuite. La scène est répétée encore et encore jusqu’ils eurent le cœur net. Encore une fois de la bêtise ridicule. Il reste encore deux jours à venir dont nous pouvons affirmer avec sureté que l’atmosphère est loin de pouvoir changer.

Comment une telle fuite des sujets d’examen est-elle possible ?

Il faut au préalable préciser que cet état de fait est le propre des examens de fin d’année au Mali précisément à Bamako. Cependant comme je l’ai dit tantôt cela ne surprend personne car quand on vit dans un pays comme le Mali où tout est permit, chacun se pensant juriste s’adonne à un laisser-aller impressionnant face à une multitude de législation zébrée d’impunité. Alors, je dis c’est de la bêtise maladive. Les parents méconnaissent en réalité ou se foutes pas mal du danger d’encourager son fils à la facilité tout  en leur enlevant tout sens de fierté. Ils sont ainsi prêt jusqu’à enfreindre à la loi pour un éventuel statut de ceux-ci.

Qui sont les auteurs d’une telle bassesse ?

Je dis qu’ils arrêtent de nous prendre la tête avec leurs histoires à dormir débout. Tous autant qu’ils sont ne sont point étrangers à ces inconduites dont le fil conducteur est toujours un bourgeois du pays sans scrupule.

Si le Mali était un être humain, croyez-moi chers lecteurs vous l’entendrez agoniser de douleur et de regret face aux faits de ses citoyens qui malheureusement ne s’occupent que de leur intérêts égocentriques qu’ils ont changé contre la renommée nationale.

Moussa Magassa


Ah les jeunes filles bamakoises uniques au monde !

Il faut encore le dire haut et fort, le Malien est le Malien et reste toujours le Malien. De cet fait il n’est comparable à aucun autre peuple au monde. L’ignorance, la folie de l’apparence et autres sont ses caractéristiques propres.

D’aucuns diront que ma position est réfractaire vis-à-vis du Mali, ce qui est tout à fait exact, pour la simple raison qu’en tant qu’idéaliste, je ne changerais pas avant que ne s’opère un changement radical au sein de toutes les couches sociales.

Pour revenir à notresujet du jour, les jeunes filles de Bamako sont assimilables à ces filles écervelées miraculeusement parties loin à l’école, portant généralement de petites lunettes blanches, se faisant violence pour paraître assimilées à des Occidentales et qui ont la manie de s’écrier, c’est ma vie même quand on leur demande si leur père va bien (selon les paroles de Malick Coulibaly)

En effet comme le disait l’autre le mimétisme exagéré ne peut que conduire à un abandon de soi.

Le principal souci de la jeune fille bamakoise n’est point ses études loin de là, ce qui la préoccupe c’est comment se faire un max de fric sans pour autant dépenser la moindre énergie.

Une jeune dame africaine. Photo web
Une jeune dame africaine. Photo web

Ainsi, les boutiques de cosmétiques et vêtements sont toutes convoitées par ces jeunes filles ; une des raisons pour lesquelles le commerce au Mali est en pleine expansion. Une fois cette étape satisfaite, ces demoiselles élaborent des stratagèmes en vue de tirer le poisson dans les filets.

Et le mieux à faire en ce sens selon les confidentes d’une camarade, c’est cette méthode que je qualifie de (RDV anticipé). Elle consiste à se retrouver entre jeunes filles dans un lieu chic et luxueux surtout où se rencontrent très généralement des hommes plein aux as ; tels que les restaurants et les boîtes de nuit de première classe.

Une fois sur les lieux, assises autour d’une table, elles usent ainsi de leurs atouts de femme pour attirer l’attention de celui sur qui elles auront porté leur choix, (un homme bien, évidemment).

Le pauvre diable avec un peu de chance ne ferait pas attention à ces provocations, mais il finit par mordre à l’hameçon et se voit ainsi vider de toutes ses substances.

Car toutes les occasions sont bonnes pour elles de soutirer de l’argent peu importe si cela est conditionné par un plaisir charnel.

Et bien elles sont partisanes de cette philosophie de Machiavel selon laquelle la fin justifie les moyens.

Encore selon une expression de Malick Coulibaly : » Lorsqu’elles en auront fini avec leur victime plus rien ne restera de lui, pour la simple raison que lorsque vous vous faites vidé par ces femmes  en général et des filles bamakoises en particulier, il serait plus aisé de récupérer une épave au fond des Bermudes que de vous récupérer.

 Laissez-moi-vous raconter cette histoire réelle qui s’est passée ici à Bamako.

Elle se nommait Rose, belle et sexy. Elle venait d’une famille modeste et était étudiante dans une faculté de la place. Jean quant à lui avait aperçu Rose en compagnie d’une amie de longue date du nom d’Awa et tomba sous les charmes de celle-ci. Awa leur présentèrent aussitôt sous la demande de Jean. Rose qui amoureuse de la belle vie et de l’argent après quelques temps de fréquentation avec Jean lui avoua qu’elle ne l’aimait pas exactement mais plutôt ce qu’il avait dans les poches ce qui lui convenait bizarrement. Jean à l’époque était marié et père de deux enfants découchait depuis un bon moment et dont les attitudes changeait radicalement dans sa famille.

En un mot il ne vivait que pour sa maitresse, il comblait toutes ses caprices financières sans aucune exception comme si elle avait une emprise sur lui. Naïf qu’il était gardait espoir de faire d’Awa sa deuxième épouse, il désirait avant tout lui donner une vie meilleure que celle vécue depuis son enfance car en réalité il l’aimait d’un amour sans faille.

La générosité de Jean envers Awa et sa famille dépassait en réalité les attentes de celle-ci ce qui ne fit rien de sa cupidité.

 Sur la demande d’Awa, Jean détourna les fonds de l’entreprise pour le compte duquel il travaillait de la somme exacte de 10 millions FCFA dans le but de lui offrir un congé à Paris.

Son employeur sur la demande d’un actionnaire autorisa un contrôle d’expertise de gestion et pu enfin se rendre  compte du vol qu’avait commis son expert-comptable qui était Jean.

Lorsqu’ils entraient du voyage jean fut mis en état d’arrestation et risqua même un licenciement pour faute lourde. Son employeur en décida autrement vue que celui-ci avait toujours été un travailleur exemplaire avant ce problème, bien entendu il devrait rembourser la somme en question ce qui le rendrait moins aisé.

En d’autres termes, Jean percevrait un salaire minimum chaque mois jusqu’à payement complet de sa dette. Rose ayant appris cela fit son adieu à jean en ces termes: « mon cher petit ami je crois que le temps est arrivé pour que nous mettons un terme à notre relation car aujourd’hui il s’avère que tu n’as plus assez d’argent pour faire face à mes besoins. Ne sois pas triste ; c’est comme cela la vie bamakoise » Et c’était finit pour de bon plus de Rose et Jean s’en remis difficilement.

Voilà cher lecteur la réalité et les conséquences auxquelles vous vous exposez quand on s’intéresse aux jeunes filles de Bamako surtout les étudiantes.

En revanche, il faut savoir que dans ce sac fichu il y a bien entendu quelques graines à peu près saines même si on en rencontre très rarement.

Croyez-moi j’en connais certaines qui s’inscrivent en ce sens bien qu’énigmatiques…

Mais ceci est une autre histoire.

MOUSSA MAGASSA