Moussa Magassa

Mort d’IBK : de quoi les maliens avaient-ils peur ?

Une fois de plus le spectre des rumeurs a frappé à Bamako. Cette fois ci le coup a été à la fois difficile et inquiétant pour les populations qui jusque-là n’avaient pas encore pesé le rôle important que joue l’homme au boubou personnalisant dans le maintien de la paix au Mali. Il y a une semaine son excellence Ibrahim Boubacar Keïta s’envolait pour la Turquie. Au Journal Télévisé (JT) de 20h, l’ORTM véhiculait l’info dans lequel on expliquait que ‘ladjibrouma’1 s’y rendait dans un cadre de renforcement de partenariat entre les deux pays. On sait pour un voyage de ce genre, le chef d’Etat se déplace toujours avec quelques ministres du gouvernement et de quelques chefs d’entreprise privée ou publique, par moment. Or cette fois, ce ne fut pas le cas, car IBK s’est rendu en Turquie accompagné que de ses hommes de confiance qui le suivent partout. C’est l’exemple de son docteur et de son garde-corps, un tas de muscle à la face toujours froissée. Bref, loin d’être dupe, le peuple malien qui suit de près chaque fait et geste de ladjibrouma surtout ses nombreux déplacements que beaucoup qualifie de dépenses inutiles ne s’est donc pas fait prier pour se créer des explications sur ce mysterieux voyage.

Ibrahim Boubacar Keîta. Phto Web
Ibrahim Boubacar Keîta. Phto Web

Zéro communication.
Pas besoin d’être devin pour savoir que lorsqu’un chef d’Etat part dans un pays étranger dans le cadre des affaires comme l’a présumé la télévision nationale malienne, une communication permanente doit relayer au quotidien les activités, rencontres et décisions prises sur place. Alors dès le premier jour de sa visite, l’on s’attendait à Bamako à une retranscription de son arrivée sur le sol turquoise. Durant trois jours, ce ne fut pas le cas. Est-ce une décision du grand chef ? La structure de la communication de la présidence serait-elle faillible ? Autant de questions qui a traversé l’esprit ancestral des maliens qui ont dû se créer une vitrine pour palier à ce manque d’information autour d’un voyage qui au début a passé inaperçu.

Rumeurs sur rumeurs.
De bouche-à-oreille, du Malien moyen, aux autorités du pays, l’information a circulé comme une trainée de poussière. Tout le monde disait : «J’ai entendu de source sûre» ; «Nous avons été informés par des proches», ou encore «Les téléphones de son entourage sont fermés». En plus des Maliens au Mali, ceux de l’extérieur ont été paniqués. Tout le monde voulait savoir la réalité : IBK est-il réellement mort en Turquie ? Si oui, quelles ont été les raisons d’une telle mort subite ? Là encore autant de questions inexpliquées. Dans cette même lancée, une inquiétude naquit dans les cœurs et a débouché une fois de plus sur une préoccupation de taille. Qui après Ibrahim Boubacar Keïta ?

Le fameux article 36 de l’intérim.
Au Mali comme dans plusieurs pays africains francophones, il est prévu dans les textes de la constitution, un article dont les dispositions prévoient l’intérim en périodes dites exceptionnelles. La constitution du 25 février 1992 prévoit en son article 36 que : « en cas de vacance de la Présidence de la République pour quelque cause que soit ou d’empêchement absolu ou définitif constaté par la Cour Constitutionnelle saisie par le Président de l’Assemblée Nationale et le Premier Ministre, les fonctions du Président de la République sont exercées par le Président de l’Assemblée Nationale. » Et bien l’article 36 aurait une fois de plus fait mal au peuple si seulement les rumeurs autour de la fameuse mort d’IBK s’était avéré vraie. Loin d’avoir oublié le cas d’ATT et de Dioncounda Traoré battu à Koulouba après qu’il est assuré l’intérim en 2012, le fameux article 36 aurait fait plus de mal que de bien. Mais d’où venait cette peur donc ?

Le problème Issiaka Sidibé.
On a pour habitude de dire en Afrique qu’un homme incapable de diriger sa famille ne saurait prétendre à un poste de responsabilité et ce même lorsque la situation s’impose à vous. L’honorable Issiaka Sidibé occupe les fonctions du président de l’assemblée Nationale depuis 22 janvier 2014 fait objet de débat au sein de l’institution où beaucoup n’hésitent pas à souligner son incompétence. Et bien c’est celui-là qui serait devenu le président de la République par intérim si la rumeur autour de la mort d’IBK avait été vraie.

Entre le mal et le pis, les maliens souhaiteraient ne pas à avoir à faire un choix.

Moussa MAGASSA


Bamako: Ramadan Vs aux anciennes habitudes

En période de ramadan, les habitudes vestimentaires changent. Un véritable remaniement est effectué dans les garde-robes chez les hommes et les femmes. Les chefs de familles ainsi que plusieurs fidèles doivent malgré le jeûne vaqués à leurs différentes préoccupations. Jeûner et travailler devient la règle. Le lait, le sucre, la banane douce et l’orange sont autant de produits dont les prix ont grimpés alors même que le pouvoir d’achat des maliens restent le même.

Datte du Ramadan. Photo Francemagrheb
Datte du Ramadan. Photo Francemagrheb

C’est bientôt le mois de Ramadan, avec lui, le changement des habitudes. Pendant toute la durée du jeûne, les fidèles se plieront au respect des préceptes de l’islam. Tous se forceront alors d’observer une nouvelle attitude afin d’atteindre l’objectif escompté ; le pardon d’Allah. L’un des faits les plus marquants durant ces trente jours de prières et bénédictions est le style vestimentaire des fidèles. On assiste alors à un renouvellement des garde-robes autant chez les hommes que chez les femmes. Du pantalon jean cousu sur mesure et même troué par moment, le ‘kameleba’1 développe en période de jeûne un faible pour les boubous et les babouches. Ainsi, il rejoint le cercle des pratiquants car il ne fait plus aucun doute que nombreux ont l’étiquette de musulman sans pour autant l’être véritablement. Le constat est plus captivant chez nos sœurs qui à force de mimer l’occident s’ouvrent majoritairement de perdition car n’étant ni noires, ni blanches. Les collants qui ressortent les rondeurs, les mèches qui empêchent l’eau de l’ablution d’atteindre la chevelue, les maquillages ainsi que les parfums qui apportent un éclat à la beauté féminine sont autant de comportement prohibés pendant le mois de jeûne. Alors autrefois source de désirs dès le premier coup d’œil, nos sœurs se métamorphosent en de femmes au foyer, soumise et respectueuse de leur corps protégé par une tunique généralement noire préconisée par la religion. Plus de cheveux artificiels, ni de rouge à lèvre encore moins le haut du slip exhibé sur sa moto Jakarta par la pression d’une ceinture artisanale. Tous se remettent sur le droit chemin car craignant d’une part le blâme public et d’autre part la fureur d’Allah. Vrai ou non, une chose est certaine, le mois de Ramadan contribue à modérer le style vestimentaire des uns et des autres dans les villes africaines notamment à Bamako.

Hypocrisie envers Dieu ou soi-même ?
Onze mois de laisser-aller totale, sans interdit et sans complexe aucune, le commun du mortel agit à l’opposé de sa religion (musulmane et chrétienne). Et quand vient la période de pénitence, on constate un changement radical dans les habitudes tout en étant impatient que sonne la fin des privations afin de retourner à nos vieilles habitudes. La question que l’on se pose généralement est la suivante : Dieu serait-il un jouet pour les hommes ? A cette question, chacun a certainement sa propre réponse bien qu’on oublie par moment que Dieu sous une approche philosophique est omniscient, omnipotent et omniprésent.

Jeûner et travailler devient une tâche difficile.
Le travail est ce qui libère l’homme, disait un grand penseur. Mais jeûner et travailler n’est pas toujours aisé pour le citoyen lambda et le musulman pratiquant. Durant un mois, environs 90% de la population malienne jeûneront jour pour jour, remplissant ainsi l’un des cinq piliers de l’islam. Cependant, il est également à rappeler que les chefs de familles redoutent le mois de jeûne car tous semblent unanime qu’il engendre d’énorme dépense. Du coup, il faut travailler pour faire face aux besoins. Travailler est une chose et travailler en étant en jeûne en est une autre, « le mois de ramadan n’est pas facile pour les artisans tels que les mécaniciens, les menuisiers et les cordonniers » a précisé Soumaïla Cissé cordonnier et père de deux enfants au grand marché de Bamako. « Or, il faut bien qu’on travaille si l’on veut survenir aux besoins de la famille » a ajouté son voisin. Dans les marchés de Bamako, les parents se pressent pour approvisionner les cuisine. Chaque jour, des chefs de famille se rendent au boulot le matin pour ne revenir que tard dans la nuit. La situation n’est sans nul doute pas prête de changer avec le mois de Ramadan, du moins c’est ce qui laisse paraître les réactions des uns et des autres.

Hausse des denrées alimentaires.
Les vieilles habitudes reprennent de plus belle dans les marchés de la place en ce mois de Ramadan. Alors que les chefs de familles redoutent les dépenses, les commerçants quant à eux se frottent déjà les mains, impatients de récolter les bénéfices tant attendus, durant ce mois béni du jeûne. Sur le marché, les prix des produits de premières nécessités ont grimpés. Au grand marché de Bamako, le kg du lait coûte 3000 Fcfa. Quant à la viande de mouton, elle reste toujours au stade de 2500 Fcfa/Kg, alors que la viande de bœuf connait une hausse de 200 Fcfa soit 2200 Fcfa/Kg. Karamoko Keïta, boucher au marché de Dibidani, explique les raisons de cette hausse, « le bœuf coût très cher ce qui fait que dans les abattoirs beaucoup n’en tuent plus comme avant ». Autre produit, convoité et à multiple fonction, le sucre dont le kg coût 500 Fcfa.

Entre bénédiction, prières et adoration, le citoyen lambda en général et le commerçant en particulier accueille le mois de Ramadan telle l’une de ses période fructueuses. Comme quoi, le poids et l’influence de la religion aussi grand soit-il ne sauraient constituer un obstacle à notre quête perpétuelle pour la fortune. Bon mois de Ramadan à tous.

Moussa MAGASSA


Mali100Mega : pour une connexion à haut débit

Le Concept Mali100Méga pour l’amélioration de la connexion internet lancé sur la toile par des activistes interpelle les réseaux de télécommunication au Mali et les autorités qui peinent jusque là à résoudre le problème.

Photo #Mali100Mega.
Photo #Mali100Mega.

La connexion internet au Mali continue de faire des mécontents, du moins c’est ce que témoigne la campagne lancée depuis le 21 avril 2015 par plusieurs responsables d’entités dans le secteur des TIC notamment Renaud Gaudin, Responsable de Jokkolabs Bamako. #Mali100Méga est à la fois une initiative et une campagne du secteur TIC du Mali pour une amélioration drastique des connexions Internet fixe tant en débit qu’en coût. « Le but n’est pas d’obtenir du 100Mbps tout de suite à un prix abordable, mais d’obtenir quelque chose de juste, en 2015, dans la sous-région ; quelque chose avec lequel on puisse travailler » a précisé Renaud.

Regroupant en majorité des internautes (blogueurs, activistes) la campagne Mali100Méga a pris une dimension mondiale sur Twitter et Facebook. Taguant généralement le compte officiel Twitter d’Orange Mali et celui de Jokkolabs Bamako, les membres sont vite repérés par l’opérateur mobile N°1 du Mali, Orange Mali qui les invite le jeudi 7 mai à son siège d’hippodrome pour une mise au point. Selon Hadja Diarra Keïta, responsable communication institutionnelle d’Orange Mali, le réseau 3G est saturé, alors ils attendent que l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunication TIC et Postes (AMRTP) réponde favorablement à leur demande d’agrément pour la 4G. Une déclaration que beaucoup n’y voie que du feu. Difficile à croire quand même pour un pays comme la France la 3G n’a pas été saturé. Autrement dit, Orange Mali est toujours à la recherche de solutions car selon nos sources, le problème est plutôt politique. Interpellé d’abord par ladite camapagne ensuite par les députés de l’Asemblée Nationale du Mali, Choguel Kokala Maïga, Ministre de l’économie numérique de l’information et de la communication a déclaré qu’Orange Mali et Malitel font un bénéfice annuel net de 150 milliards par ans avant d’ajouter que plusieurs activités de ces géants de télécommunication du Mali échappent à la fiscalité.

Les réalités d’à coté.
Alors même que le débit maximum offert aux particuliers ; par extension aux entrepreneurs maliens est de 36 000 f / mois pour 384kbps depuis 2009, au Sénégal on a droit à 2Mbps avec des chaînes de TV et d’autres services pour 30 000F / mois. La situation est beaucoup meilleure en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso où respectivement on au même prix 8Mbps et 512Kbps a précisé Renaud Gaudin. En attendant que le problème ne se règle, plusieurs internautes se rallient chaque jour à la cause sur les réseaux sociaux. Pour l’amélioration de la connexion internet des maliens, nous sommes prêts à aller jusqu’au bout a posté un activiste sur son compte. Et moi pour ma part, vous êtes invités, spécialistes et accros des réseaux sociaux afin que cette lutte ne soit vain. Car sans une meilleure connexion internet, à quoi peut servir un blogueur ou mieux un activiste?

Moussa MAGASSA


Bamako à l’ère du nudisme…

La capitale malienne attire la population rurale notamment les jeunes qui laissent les villages vides et muets tel un cimetière. A Bamako, tous se sentent urbanisés et comme par magie, tous pensent savoir tout et donc croient pouvoir avoir droit à tout sans exception. Dans la métropole, le respect des coutumes et traditions est balayé du revers de la main faisant place à une modernisation mimant tristement l’Occident. C’est dans cette grande ville qu’on peut ôter la vie à un voleur, fumer un joint dans les grins, braquer et assassiner les motocyclistes. Actuellement, c’est au bord des plages que beaucoup de jeunes s’adonnent à leur libido.

Vue de la plage de Kalabancoro à Bamako. Crédit Photo
Vue de la plage de Kalabancoro à Bamako. Crédit Photo

Miami Beach en plein Bamako, c’est une réalité. Les berges de nos fleuves sont devenues des aires de plaisance en ces périodes de canicule où les jeunes se retrouvent pour passer du bon temps tout en profitant de la brise du fleuve. Originaires d’un pays enclavé, les amoureux de plage aux sables fins ont toujours dans leur boîte à outils une astuce pour compenser leur manque. Kalabancoro*1 Plateau, quartier périphérique de Bamako dont la popularité est au sommet en ces périodes de chaleur grâce à ses plages artificielles, est la nouvelle destination des jeunes. Convoitée généralement le week-end surtout le dimanche, la plage de Kalabancoro a une telle notoriété que les véhicules et motos s’y bousculent. Des jeunes par grappes viennent de toutes les communes de la capitale transportant sur leur moto jakarta*2 surchargée, des nattes, des théières, des chaises, etc. Une autre raison qui explique l’engouement des habitués du coin, c’est la présence de nombre incalculable de jeunes filles de tous les âges, toutes différentes les unes des autres. C’est ainsi que des jeunes riverains, membres de l’association des jeunes de Kalabancoro décidèrent de moderniser le site afin d’en récolter des bénéfices. Mais à quel prix ? Ils commencèrent par construire des parkings, à apporter au site des touches modernes. A ces aspects, s’est ajoutée une nouvelle création « le site Miami ». Entouré de rubans, pour y avoir accès, il faut désormais acheter un ticket à 200 FCFA et se faire estampiller à l’avant-bras, signe d’accréditation. A l’intérieur, des tentes dressées en plein air hébergent des adolescents plongés dans une idylle inouïe. Un peu plus loin, des cabanes construites certainement par les gérants sont les lieux de rencontre entre accro aux stupéfiants qui se partagent un joint ingénieusement roulé dans du papier. A Miami, aucune différence n’est faite entre un adulte et un gamin. Ici, on a droit à tous les interdits des parents. A Miami, c’est le libertinage total, chacun y trouve son compte.

‘’Sabarini*3’’ partie

Chaque dimanche aux environs de 17 heures, un cercle est formé à la demande du DJ. Des jeunes filles se livrent à des prestations tour à tour au milieu de la scène. Du sabarini au strip-tease, les spectateurs admirent la nudité des danseuses. C’est aussi l’occasion pour les prostituées de s’adonner au commerce de la chair. Autre réaménagement, un nouveau site serait construit pour accueillir les clients à environ 1 km de traversée en pirogue.

1* Un quartier populaire de Bamako connue pour ses belles plages artificielles.
2* Moto très populaire à Bamako qui représente 90 % des motos en circulation.
3* Danse d’origine sénégalaise modifiée et reconnue pour sa prestation qui met en évidence l’intimité de la femme.

Moussa Magassa


Lorsque les Le Pen se font la guerre, c’est nous qui sommes contents

000_Par8142219_0 600

Comme on aime le dire en Afrique, tel père tel fils. Moi je dis simplement tel père, telle fille. C’est évident puisque Marine Le Pen a atteint aujourd’hui le résultat que voulait atteindre son père. Son père,  un chef devenu le zéro du parti, dont il était le fondateur. On veut devenir un symbole pour un pays tout entier, mais on est incapable de maîtriser sa fille. Lors d’un échange avec des amis sur la nébuleuse histoire de cette famille, beaucoup ont été très surpris par l’attitude de la présidente du FN face à son vieux père qui marque une préférence envers sa petite fille. Franchement, les Blancs sont très bizarres a estimé un confrère.

Jean Marie Lepen. Photo Google
Jean Marie Le Pen. Photo Google

<< Comment une fille peut-elle tenir tête à son père de la sorte ? >> s’est indigné un des interlocuteurs. Un autre époustouflé a été catégorique : << Cette fille je ne la connais pas et franchement je ne veux point la connaître. Il faut être doublement maudit pour se dresser contre sa famille. Pire elle convoque son son modèle en session disciplinaire. >>

<< Les Blancs souffrent de perdition, ils prétendent avoir les meilleurs systèmes éducatifs, mais en réalité ils n’ont rien. Qu’on nous amène cette Le Pen, nous saurons lui donner une éducation de taille, conclut un doyen. >>

Une chose est certaine, Jean-Marie Le Pen ne saurait être surpris des réactions de son adorable fille qui lui a reproché de défendre Pétain. Et lorsqu’il l’accuse de vouloir dynamiter sa propre formation que veut-il que ça nous fasse ?

Marine Lepen, fille de Jean Marie Lepen. Photo Google

Marine Le Pen, fille de Jean-Marie Le Pen. Photo Google

Une chose à savoir, il est important pour Jean-Marie Le Pen que chez nous en Afrique comme aimait le dire mon grand-père, lorsqu’un fils convoque son père ou sa mère devant les autorités, c’est que quelque chose a manqué à l’éducation de cet enfant, une éducation dont le père a joué un grand rôle. Voilà ! Juste pour dire que tu n’es que le seul responsable de ce qu’est devenue ta fille et tu n’as plus que tes deux yeux pour pleurer.

Voilà j’ai dit pour moi piannnnnnnnn !!!!

Moussa Magassa