Ah les filles à Bamako ! Première partie

Article : Ah les filles à Bamako ! Première partie
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21 novembre 2014

Ah les filles à Bamako ! Première partie

Un homme a besoin d’une femme,  une femme qui l’aime, le respecte, car selon un penseur, il existe deux types de femmes. Il est des femmes qui sont faites pour éblouir, mais qui sont source de souffrance, puis il en est d’autres qui bien que discrètes assurent à l’homme une vie tranquille.

Image d'illustration. Photo web
Image d’illustration. Photo web

Les jeunes filles de Bamako sont assimilables à ces filles écervelées miraculeusement parties loin à l’école, portant généralement de petites lunettes blanches, se faisant violence pour paraître assimilées à des Occidentales et qui ont la manie de s’écrier  »c’est ma vie » même quand on leur demande si leur père va bien (selon les paroles de Malick Coulibaly). En effet comme le disait l’autre, le mimétisme exagéré ne peut que conduire à un abandon de soi ou à une perdition pure et simple. Le principal souci de la jeune fille bamakoise n’est point ses études loin de là, ce qui la préoccupe c’est comment se faire un max de fric sans pour autant dépenser la moindre énergie. Ainsi, les boutiques de cosmétiques et vêtements sont toute suite convoitées ; une des raisons pour lesquelles le commerce au Mali est en pleine expansion. Une fois cette étape satisfaite, elles élaborent des stratagèmes en vue de tirer le poisson dans les filets. Le mieux à faire en ce sens selon les confidentes d’une camarade de fac, c’est cette méthode que je qualifie de (Rendez-vous anticipé). Elle consiste à se retrouver entre jeunes filles dans un lieu chic et luxueux surtout où se rencontrent des hommes riches.

Dans les restaurants et les boîtes de nuit de première classe, assises autour d’une table, elles usent ainsi de leur féminité pour attirer l’attention de celui sur qui elles auront porté leur choix. Le pauvre avec un peu de chance ne ferait pas attention à ces provocations, mais souvent il mord à l’hameçon et se fait avoir. Parce que toutes les occasions sont bonnes pour elles de lui soutirer de l’argent. Selon cette expression de Malick Coulibaly : « Lorsqu’elles en auront fini avec leur victime plus rien ne restera de lui (…), et il serait plus aisé de récupérer une épave au fond des Bermudes que de récupérer l’homme abandonné »

Histoire incroyable mais vraie…

Elle se nommait Rose, belle et sexy. Elle venait d’une famille modeste et était étudiante dans une faculté de la place. Jean quant à lui avait aperçu Rose en compagnie d’une amie de longue date du nom d’Awa et tomba littéralement sous les charmes de celle-ci. Awa fit les présentations à la demande de Jean. Après un petit moment, Rose amoureuse de la belle vie et de l’argent avoua à Jean qu’elle ne l’aimait pas vraiment, mais qu’elle appréciait ce qu’il avait dans les poches.

Femme africaine. Photo web
Femme africaine. Photo web

Jean à l’époque était marié et père de deux enfants. Délaissant sa famille,  il ne vivait que pour sa maîtresse, comblant tous ses caprices. Naïf, il espérait  faire d’Awa sa deuxième épouse, car il l’aimait avec passion. La générosité de Jean envers Awa et sa famille dépassait en réalité les attentes de celle-ci qui en profita toutefois.

Sur la demande de Rose, Jean détourna des fonds de l’entreprise où il travaillait. Pas moins de 10 millions FCFA dans le but de lui offrir un séjour à Paris. Son employeur se rendit compte du vol qu’avait commis son expert-comptable.

A son retour de  voyage, Jean fut arrêté et risqua même un licenciement pour faute lourde. Son employeur en décida autrement vu que celui-ci avant la rencontre de Rose, avait toujours été un travailleur exemplaire. Bien entendu, il devrait rembourser la somme en question ce qui le rendrait moins aisé.

Jean percevrait un salaire minimum chaque mois jusqu’au remboursement de sa dette. Rose ayant appris cela lui fit son adieu : « Mon cher petit ami, je crois que le temps est arrivé pour de mettre un terme à notre relation. Aujourd’hui,  tu n’as plus assez d’argent pour faire face à mes besoins. Ne sois pas triste ; c’est comme cela la vie ! »

Jean avait du mal à se remettre de cette rupture brutale. La mère de celui-ci informée, promit que Rose deviendrait qu’elle le veuille ou pas pour de vrai la femme de son fils…

A suivre…

Moussa Magassa

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Commentaires

oumar
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les problèmes des maliens c'est les femmes, les hommes maliens aiment trop le sexe féminine et qui nous pousse a faire de l'impossible

Moussa Magassa
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Ah aha Oumar mais franchement dis moi n'est ce pas inhérent ce désire charnel que tu critique tant même si parfois des individus dépassent les limites... bref merci pour cette réaction

danye M.
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J'attend impatiemment la suite ^_^

Moussa Magassa
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Inchalla pour bientôt et merci pour la réaction...

Akossiwa DOKPODJO
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houn

Moussa Magassa
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Houn houn houn !!!

Akossiwa DOKPODJO
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elle est grave

Moussa Magassa
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Et bien tu l'as dis elle est grave lol mais attend voir ce que lui resserve la mère de jean et merci pour la réaction...

Roger
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C'est Jean qui est bête et Rose n'a rien à se reprocher. Elle a été franche avec lui dès le départ donc il n'a qu'à se plaindre de sa propre naïveté.

Moussa Magassa
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ROGER c'est ce que j'ai pensé dans un premier temps mais après réflexion j'ai aussi compris qu'avec les femmes rien n'est normal ou du moins rien n'est plus lorsque tu tombe réellement amoureux mais bon ainsi est la vie contemporaine... et merci pour la réaction

Alain Amrah Horutanga
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Je pense que c'est un peu le cas des filles des capitales africaines, les jeunes aussi d'ailleurs. Ce n'est pas seulement à Bamako qu'on rencontre ce phénomène.

Moussa Magassa
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En effet Alain c'est malheureux de le dire mais je te le concède. C'est actuellement la dérive quant aux ambitions de ces jeunes filles...

renaudoss
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Tchiééé! Attendons de voir la suite

Moussa Magassa
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pour bientôt Renaudoss inchalla