Quand l’examen du baccalauréat devient de la comédie, c’est toute une élite qui va à la dérive

Article : Quand l’examen du baccalauréat devient de la comédie, c’est toute une élite qui va à la dérive
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11 juin 2014

Quand l’examen du baccalauréat devient de la comédie, c’est toute une élite qui va à la dérive

Il n’est ignoré de personne l’actualité qui prévaut au Mali dans le domaine de l’éducation quant aux différents examens scolaires de fin d’année. Les examens de Bac qui ont débuté le mardi 10 juin 2014 sur toute l’étendue du territoire national a semblerait –il avoir fait objet d’une convoitise  malhonnête pour certains parents qui voudront coûte que coûte voir leurs progénitures devenus bacheliers à la fin de ces examens.

Quoi de plus étonnant, quand on sait que les bourses d’étude sont extirpées aux plus méritants pour les caprices d’un autre dont les parents ne mesurent l’importance de la vie qu’à la concurrence du pouvoir de l’argent. Et bien après la dérive de l’armée malienne conduit implacablement dans la gueule du loup par des dirigeants à la veulerie abjecte, place aux examens et concours de fin d’année de récolter les impacts d’une gouvernance en souffrance. D’abord, ce fut les examens du DEF qui ont reçu la fâcheuse réputation d’être portés au fronton  du ministère de l’éducation malienne comme un examen exempte de tout sérieux. Maintenant c’est le tour aux examens de baccalauréat d’agiter de plus belle le ridicule de la situation dans une scène à la fois comique et dramatique.

Des candidats à l'attente de la reprise des examens. Photo web
Des candidats à l’attente de la reprise des examens. Photo web

Le mardi de l’examen du Bac, les épreuves prévues pour 8h du matin ne commencèrent que 2h ou 3h plus tard selon les établissements. Pour faute, les sujets d’examens bien qu’étant sous scellés à leur arrivée étaient déjà en la possession de bon nombre d’élèves qui semblerait-il avaient déjà fait le tour entres les mains des candidats la veille. Il faut cependant préciser que selon nos sources à l’intérieur du Mali, seulement la capitale bamakoise était confrontée à ce problème.

Le même scenario a été noté en ce second jour des examens où dans quelques centres à Bamako les sujets sont remis aux candidats qui ensuite leur est retiré parce que nos soit disant « administrateurs » se sont rendus compte d’une éventuelle fuite. La scène est répétée encore et encore jusqu’ils eurent le cœur net. Encore une fois de la bêtise ridicule. Il reste encore deux jours à venir dont nous pouvons affirmer avec sureté que l’atmosphère est loin de pouvoir changer.

Comment une telle fuite des sujets d’examen est-elle possible ?

Il faut au préalable préciser que cet état de fait est le propre des examens de fin d’année au Mali précisément à Bamako. Cependant comme je l’ai dit tantôt cela ne surprend personne car quand on vit dans un pays comme le Mali où tout est permit, chacun se pensant juriste s’adonne à un laisser-aller impressionnant face à une multitude de législation zébrée d’impunité. Alors, je dis c’est de la bêtise maladive. Les parents méconnaissent en réalité ou se foutes pas mal du danger d’encourager son fils à la facilité tout  en leur enlevant tout sens de fierté. Ils sont ainsi prêt jusqu’à enfreindre à la loi pour un éventuel statut de ceux-ci.

Qui sont les auteurs d’une telle bassesse ?

Je dis qu’ils arrêtent de nous prendre la tête avec leurs histoires à dormir débout. Tous autant qu’ils sont ne sont point étrangers à ces inconduites dont le fil conducteur est toujours un bourgeois du pays sans scrupule.

Si le Mali était un être humain, croyez-moi chers lecteurs vous l’entendrez agoniser de douleur et de regret face aux faits de ses citoyens qui malheureusement ne s’occupent que de leur intérêts égocentriques qu’ils ont changé contre la renommée nationale.

Moussa Magassa

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